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di Mohamed Boudra, membre de la presidence du COPPEM

Par Dr. Mohamed Boudra, Maire d’Al Hoceima, Président de l’Association Marocaine des Présidents des Conseils communaux, Président de Cités et Gouvernements Locaux Unis. C’est dans un contexte inédit et difficile que la Méditerranée célèbre Ies 25 ans du Processus de Barcelone.Tout d’abord, car nous voyons ces denières années comment la déclaration de Barcelone, sa lettre et son esprit de coopération, de promotion de la paix, de la prospérité et de la stabilitè dans notre région n’a pas avancé comme nous l’espérions en 1995. La Mediterranee n’est pas immune aux défis auxquels est confrontée la planète dans son ensemble et est sans aucun doute à la croisée de chemins. Tout d’abord, la population méditerranéenne a connu un taux de croissance de 20% entre 1970 et 2018, impliquant inévitablement un taux d’urbanisation très élevé. Ensuite, les conflits armés dans certains pays de la région ont de graves conséquences pour Ies villes sur le plan social, environnemental et économique, et posent des défis considérables pour toute tentative d’aménagement durable. Il en résulte un étalement urbain incontrôlé, prenant notamment la forme d’inplantations informelles, phénomène qui va de pair avec des problèmes de dégradation, parfois de paupérisation et d’absense de prestation de services. De plus, les processus d’urbanisation rapide ne doivent pas laisser de côté les groupes vulnérables, car l’extrême inégalité des revenus menace la cohésion sociale future et le développement durable a venir. La gestion des flux migratoires aux portes de l’Europe doit nous faire la facon dont nous traitons la migration, mais aussi réfléchir à nos relations et notre territoire commun, par le biais d’une approche des droits humains. La Méditerranée est justement cet espace où l’Historie montre que les avantages des migrations, des échanges interculturels et du progrès socio-économique ne sont possibles que par l’inclusion et la cohésion sociale. Les autorités régionales locales ont un rôle crucial à jouer dans la construction de sociétés inclusives et pluralistes, et non dans la stimulation du dialogue. mais aussi garantir l’accès aux services de base et encourager les politiques d’hébergement pour les nouveaux arrivants. Les défis de la banque Noni et de la rive sud sont communs; et ces défis ne connaissent pas de frontières. La différence réside dans les moyens disponibles pour y faire face. Dans un contexte de hausse des températures et de risque général pour la biodiversité, c’est important! que tous les acteurs concernés s’engagent à protéger cette source de richesse qu’est la Méditerranée. Pour atteindre tous les objectifs du CCS. il est essentiel de changer le paradigme de la coopération dans la région. Les principes énoncés dans la Déclaration de Barcclone sont fondamentaux. Ses objectifs de dialogue entre différents acteurs et de coopérer pour résoudre ensemble des problèmes communs. ils sont toujours d’actualité. En tant que maire d’une ville intermédiaire de Marce, président d’une association nationale des collectivités locales. et président de l’organisation mondiale des villes et des régions. Je crois en la nécessité de consolider le dialogue politique. coopération économique et dialogue social et culturel. Et ça. pas gravé parmi les pays de la région curio-méditerranéenne. mais aussi à travers une coopération décentralisée entre les villes et divers acteurs, dont la société civile, qui se traduit par un dialogue franc entre l’Etat central et les gouvernements locaux et régionaux. Après mes différentes fonctions, je n’ai pas continué à demander une approche multi-acteurs, dans laquelle tous les acteurs de l’urbanisme seraient associés. Pour cela, il est nécessaire d’apporter à nos relations une dimension territoriale vraiment tangible, qui concrétise l’idée d’une «Union pour la Méditerranée» conçue par la Tech locale, des sphères de gouvernement les plus proches des citoyens et des citoyens. La démocratie locale constitue la base du développement et du renforcement de la paix dans la région. prospérité et solidarité. Nous sommes maintenant confrontés au défi de renouveler l’agenda pour la Méditerranée. avec les villes intermédiaires et la solidarité coréenne, axe de transformation.